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Discussions générales et questions / Re : THE END - Vocaloid Opera : analyses, critiques et avis
« le: 16 novembre 2013, 14:30:40 »
Voici ce qui m'a en gros marqué dans l'opéra, je m'excuse d'avance pour la rédaction, ça risque d'être assez dur à lire.
Au final, vous avez du le comprendre j'ai adoré. Mais je suis demandé "Qui dans la salle va aimer", tout est tellement particulier et étrange. Il faut je penses être très ouvert pour apprécié. J'admire donc le risque qu'a prit l'équipe de réalisation et le théâtre du Châtelet.
L'aspect philosophique
Personnellement, j’interprète THE END comme une réflexion philosophique sur les robots. Les japonais ont une relation toute particulière avec les robots donc ça ne m'étonnerai pas trop.
La question est en quelque sorte : "Que ce passerai-il si on programmai un robot en lui disant qu'il va mourir ?". On nous apporte une piste : "Il pense qu'il est humain, qu'il comprend les humains", pourtant il a des problèmes de communications.
Il y a aussi la question de ce qu'ils peuvent faire et ne pas faire. La différence entre humain et machine évidement et que ce passerai il si une machine pense être humaine.
La question de comment la machine vie. A travers son créateur ? A travers sa fonction ? Ce qu'on lui dit de faire ? Chanter dans le cas de Miku.
Pour ce qui est de la fin :
Tout au long de l'opéra Miku est programmé pour chanter, penser d'une certaine façon et lorsqu'on ne lui donne plus rien a faire elle meurt. C'est le concept philosophique de vivre pour la fonction qu'on rempli, chaque chose a une fonction et ici Miku meurt lorsqu’on ne la programme plus. Le programme est fini, c'est la fin.
Il y a je penses, de nombreuses interprétation possible. L'opéra est volontairement vide pour qu'on s’interroge et qu'on effectue notre propre interprétation. Il n'y a pas réellement d'éléments de réponses, juste des interrogations qu'il faut interprété par soit même. C'est un ainsi que je perçois THE END.
J'ai donc une question qui reste sans aucune piste : "Comment interpréter le lapin ?"
La question est en quelque sorte : "Que ce passerai-il si on programmai un robot en lui disant qu'il va mourir ?". On nous apporte une piste : "Il pense qu'il est humain, qu'il comprend les humains", pourtant il a des problèmes de communications.
Il y a aussi la question de ce qu'ils peuvent faire et ne pas faire. La différence entre humain et machine évidement et que ce passerai il si une machine pense être humaine.
La question de comment la machine vie. A travers son créateur ? A travers sa fonction ? Ce qu'on lui dit de faire ? Chanter dans le cas de Miku.
Pour ce qui est de la fin :
Tout au long de l'opéra Miku est programmé pour chanter, penser d'une certaine façon et lorsqu'on ne lui donne plus rien a faire elle meurt. C'est le concept philosophique de vivre pour la fonction qu'on rempli, chaque chose a une fonction et ici Miku meurt lorsqu’on ne la programme plus. Le programme est fini, c'est la fin.
Il y a je penses, de nombreuses interprétation possible. L'opéra est volontairement vide pour qu'on s’interroge et qu'on effectue notre propre interprétation. Il n'y a pas réellement d'éléments de réponses, juste des interrogations qu'il faut interprété par soit même. C'est un ainsi que je perçois THE END.
J'ai donc une question qui reste sans aucune piste : "Comment interpréter le lapin ?"
L'aspect visuel
Pour ce qui est de l'aspect visuel, je trouve THE END extrêmement aboutit et surtout révolutionnaire. C'est tout simplement du jamais vu.
J'ai essayer d'analyser un peu la disposition de la scène, d'après ce que j'ai pu voir il y avait 3 écrans : un de chaque coté de la scène et un au font. Et une vitre en plexiglas au premier plan avec des "hologrammes". Ensuite il y avait une sorte de triangle avec le seul humain sur scène. Je n'avais jamais rien vu de tel avant, il fallait vraiment y penser et c'était très réussi. L’ensemble de tout les écrans formait une sorte de surimpression et un effet de volume et de profondeur impressionnant.
J'ai beaucoup aimé le fait que THE END profite du fait que le visuel soit en image de synthèse pour pouvoir tout se permettre, par exemple pour les effets de flash qui illumine la scène. C'était presque pyrotechnique. Les effets de brouillage/interférence aussi, qui nous rappelle que tout cela est virtuel mais renforce à la fois l'immersion.
L'aspect visuel nous happe, on est profondément dans l'opéra, bien plus que dans un opéra traditionnel. On est dérouté, on perd ses repères.
J'ai essayer d'analyser un peu la disposition de la scène, d'après ce que j'ai pu voir il y avait 3 écrans : un de chaque coté de la scène et un au font. Et une vitre en plexiglas au premier plan avec des "hologrammes". Ensuite il y avait une sorte de triangle avec le seul humain sur scène. Je n'avais jamais rien vu de tel avant, il fallait vraiment y penser et c'était très réussi. L’ensemble de tout les écrans formait une sorte de surimpression et un effet de volume et de profondeur impressionnant.
J'ai beaucoup aimé le fait que THE END profite du fait que le visuel soit en image de synthèse pour pouvoir tout se permettre, par exemple pour les effets de flash qui illumine la scène. C'était presque pyrotechnique. Les effets de brouillage/interférence aussi, qui nous rappelle que tout cela est virtuel mais renforce à la fois l'immersion.
L'aspect visuel nous happe, on est profondément dans l'opéra, bien plus que dans un opéra traditionnel. On est dérouté, on perd ses repères.
L'aspect musicale
Musicalement, THE END est aussi révolutionnaire. Je ne peux pas rattacher ce que j'ai entendu a quelque chose que je connais, et c'est ce que j'aime. Tout est très particulier, très travailler et rechercher. Ce qui ce rapproche le plus de THE END musicalement est selon moi la musique contemporaine, dans la façon dont la musique est atonal par moment. Certains moment sont proche de la pop d'autres de la musique contemporaine. Le mélange des deux forme un ensemble réellement nouveau.
Au final, vous avez du le comprendre j'ai adoré. Mais je suis demandé "Qui dans la salle va aimer", tout est tellement particulier et étrange. Il faut je penses être très ouvert pour apprécié. J'admire donc le risque qu'a prit l'équipe de réalisation et le théâtre du Châtelet.