Je suis un homme. J’ai maintenant 35 ans, père de deux magnifiques enfants et plombier, vivant avec une femme merveilleuse dans un petit bout de campagne non loin de la ville mais assez pour s’isoler de l’urbanisation. Ce n’est pas qu’on n’aime pas la ville, au contraire, mais on a jugé que la campagne serait un meilleur endroit pour que les enfants s’épanouissent, puis plus tard ils pourront sans problème y partir pour leurs études sans se soucier de la distance ni du temps qu’il faut pour y être. Ils ont déjà tracé leur route, même si j’imagine que ce ne sera pas simple dans ce monde où tout basculer, où tout peut faire polémique. Je n’ai nul doute sur mes choix.
Enfant, tout le monde me voyait comme un petit garçon normal qui jouait avec ses voitures, ses petits soldats et ses cartes à jouer. Tantôt calme, tantôt énergétique, cassant tout sur son passage surtout les pots de fleurs de mamie. Ils peuvent encore me voir en train de faire le pitre avec mes camarades de collèges dans les arbres, dans les rues. Ou bien en train de m’impatienter devant le catalogue de Noel, regardant toujours les mêmes rubriques comme tout jeune de mon âge, m’énerver contre ma console... Jouer aux petits cailloux, en jeter en l’air puis faire des bêtises. Je n’aimais pas les choses sucrées, je n’aimais que les pâtes, les hamburgers et certaines tartes. Mes parents, mes voisins, mes amis, ils savaient tout de moi comme dans un livre ! Et pourtant, ils avaient tous tort de croire me connaître. Petit, j’avais les cheveux châtains foncés et les yeux d’un bleu profond. Je me fondais parfaitement dans la masse de garçons à l’école maternelle. Devant tous ces gens, je jouais au ballon avec mes copains, bousculer les filles. Mais en vrai je voulais rejoindre les filles et jouer au papa et à la maman avec elles. Je ne détestais pas les sucreries, je les idolâtrais, je n’appréciais pas forcément que les pâtes, les hamburgers et autres substances à graisse. J’aimais déguster de bons plats comme le bourguignon, les veloutés de légumes et les plats composés ou la cuisine étrangère. Derrière le dos de maman, je lui prenais ses maquillages et ses habits puis m’installais devant son grand miroir. Oui, je me travestissais.
Au lycée, j’ai accepté la déclaration d’un garçon plus vieux que moi, juste trois ans de plus… Il disait m’avoir remarqué depuis un moment et ne supportait de me voir seul. En ce temps-là j’avais teint mes cheveux de la même couleur que mes yeux, étant devenu accros à tout ce qui est lié aux mangas, anime et autres sortes du genre musiques venant de l’Asie. Mais j’avais aussi une certaine passion pour la lecture et le sport : les histoires parlant d’actualité, romans policiers, basket et karting. C’est cette grande différence qui a fait que j’ai été séparé des autres adolescents, et non parce qu’ils étaient au courant pour mon penchant féminin toujours autant persistant. Je m’étais réellement senti seul, comme si d’un coup tout s’était refermé. Sans trop savoir pourquoi, le regard des autres sur moi était devenu menaçant, perfide et vicieux. Même mes parents ont commencé à changer, parlant de « crise d’adolescence ». Accepter était pour moi une échappatoire à ce nouveau tournant.
Au commencement, Erik semblait rassurant, sincère et mature lorsqu’il me l’avait avoué dans le parc où je m’asseyais tous les jours en repensant à tous les mauvais moments du quotidien. Par la suite, il était distant, comme si je le dégoutais, pourtant personne n’était au courant de notre relation, ni même qu’on se parlait, c’était un secret. Qu’avais-je fait ? C’est ce que je me demandais alors que trois jours auparavant on s’était vu au cinéma devant un bon films d’action. Je passais ma mémoire en long et en large pour comprendre. C’est alors que je suis allé directement lui parler, prenant soin que personne ne nous dérangerait lors de son chemin pour rentrer chez lui. On discuta longuement, il murmurait qu’il ne sentait pas l’amour pur qu’il y avait entre nous, qu’il commençait à douter de moi et qu’il fallait que je lui prouve mon engagement avec lui. Alors je l’ai embrassé.
Puis, tout s’est enchainé très vite… Il me fit entrer chez lui, mon pauvre cœur battant me faisait mal. Erik m’embrassait, m’embrassait et m’embrasait comme le feu d’un démon. Je l’enlaçais de tout mon amour, le caressais de passion et le suppliais de plus jamais me laisser. Il était tellement beau avec ses sourcils bien dessinés, ses épaules larges et son haut Monster. Ses mains ont commencé à soulever mon T-shirt, sa bouche me frôla mon torse et son souffle chaud me fit frissonner. Il retira ses habits et ses mains descendirent beaucoup plus bas. Je fus surpris et je reculai d’un coup. Cependant il s’agrippa à moi comme une bête déchaînée, touchant à mon intimité, ma fierté. Une certaine répugnance montait en moi, une gêne, une honte, mais finalement à mon tour je pris sa fierté dans ma main. Qui faisait quoi ? Eh bien on changeait les rôles disons si ce détail vous est si nécessaire pour l’avancement de mon histoire. C’est comme ça que s’est déroulé ma première fois…C’était étrange, mais bon, je ne le regrette pas car c’était magnifique même si ensuite cette romance s’est noircie.
En effet, après cette aventure, il m’appela toutes les nuits, me forçant à m’éclipser sans éveiller les soupçons des parents pour que je vienne chez lui. Au lycée aussi il me coinçait dans les toilettes, me répétant sans cesse qu’il m’aime. Il disait ça, mais en fait j’étais tout le temps solitaire, toujours la même mascarade et les mêmes moqueries. Son aide qu’il m’avait promis n’était que du vent. Je me laissais abuser par Erik mais je n’avais aucun retour ? Je l’aime, c’est ce que je pensais. Il m’aura fallu du temps pour réaliser que je me berçais dans une illusion, un appui que je croyais avoir enfin trouvé et je m’étais moi-même trompé. Je voulais arrêter de suite cette relation malsaine, trois mois plus tard tout était fini.
Je repris la même routine que d’habitude, Erik était peut-être un monstre pervers, mais il ne disait pas une bribe ; certainement pour pas salir son image et continuer son petit manège aussi bien avec les garçons qu’avec les filles. Enfin c’est ce que je pensais jusqu’au jour où sur mon ordinateur je m’étais perdu, comme tout garçon de mon âge, sur des sites pour adultes. Ma découverte me fit froid dans le dos lorsque je vis toutes ces vidéos où j’étais dessus ! Et elles tournaient depuis des mois sans que je m’en aperçoive ? Comment faire si un étudiant de mon école tombait dessus ? Pire mon père ou quelqu’un de ma famille ! Il fallait absolument que je contacte cet homme ignoble.
Le lendemain, un week-end, je partis directement taper à sa porte ; il ouvrit et me sourit. Aussitôt je le claquai contre le mur, le tenant par son colle de jogging. Puis je lui balançais toutes mes découvertes dans sa tronche, que s’il ne retirait pas immédiatement toutes ses vidéos d’internet, je le dénoncerais à la police. C’est alors qu’il répondit dans un rire narquois « Ha ! T’es vraiment un petit PD pour aller te plaindre aux flics. Mais je te signale que tes parents, non, tout le monde sera au courant de ce que tu es vraiment. Je le savais que t’étais qu’une bonne petite nana qui aime se faire enculer et faire son mec de temps à autre en inversant les rôles. Hein ? D… ! » et il se prit mon poing dans sa figure. A mon tour je lui rétorquais « Ah ouai ? Tu trouves que je fais femme là ? Et même si j’aurais été une femme, je serais venu te défoncer la gueule. Ne t’avise plus de rabaisser les femmes car je pense qu’elles aussi ont le droit à leur part de masculin ou de juger quelqu’un. ». Il semblait avoir saisi ce qu’il lui restait à faire et que s’il ne le faisait pas il aurait de sérieux problème à se bagarrer avec moi, il le fit même devant ses yeux. Je l’ai tout de même dénoncer à la police anonymement, une enquête avait pu être ouverte. Quelques jours plus tard, il ne venait plus au lycée et on entendit plus jamais parler de lui.
Quant à moi, on me faisait toujours des mauvais tours, mon sac par exemple, j’ai dû le changer au moins deux fois car je ne sais qui l’avait mis dans les toilettes, et un autre me l’avait jeté dans la poubelle de la cantine. Les professeurs et les personnes s’occupant de l’établissement avaient pitié de moi, bien qu’ils intercalaient mes harceleurs, ceux-là recommencèrent. Mes parents eux étaient devenus beaucoup plus occuper à leur nouveau service et pensaient que c’était normal, que c’était les jeunes. Quand ils avaient du temps, c’était que pour me réprimander mes notes ou les taches non-faites à la maison. Ils disaient que je ne travaillais pas assez alors que tout de même j’avais 20 en sport,18 de moyenne en anglais, 15 en français et en japonais, 14 en mathématiques et 13 en histoire ! Tout ça parce que je n’ai pas la moyenne en économie et travaux pratiques. A mon avis ils mettaient leurs espoirs en moi, leur rêve de devenir expert-comptable, or pour eux c’est trop tard et moi cela ne m’intéresse pas. « Tu gagneras bien ta vie, t’aurais une superbe grande maison moderne et tout ce que tu voudras ! » voilà ce qu’ils me rabâchaient parfois lors de grands dîners en famille. Au moins j’avais mes grands-parents de mon côté, qui essayaient tant bien que mal, que je ferais ce que moi j’aimerai faire et non ce que leur conscience voulait me contraindre. Mes grands-parents étaient des personnes formidables qui m’ont toujours dit que même s’ils avaient un travail modeste, ils avaient très bien gagné leurs vies et ils étaient heureux de ce qu’ils faisaient. Aujourd’hui je suis bien triste rien que de penser que ma grand-mère est décédé d’un cancer de la peau et que mon grand-père la suivit après, un soir dans sa maison de retraite, alors qu’il semblait s’être remis de sa mort, il s’endormit et n’ouvrit plus jamais les yeux.
Arrivé en terminal, j’avais su triompher du harcèlement quotidien de la seconde. Je m’étais enfin fait des amis, des personnes qui n’étaient pas au courant de ce que j’avais enduré. Si j’ai tenu jusque-là c’est grâce à mes anciens camarades du collège qui étaient passés me voir pendant les vacances, les professeurs et le basket ! Par ailleurs je suis devenu l’un des meilleurs éléments de mon équipe. J’ai de gros biceps, une taille en V et une bonne plaquette de chocolat. Selon les petites messes des filles, j’étais plutôt mignon et beau gosse. Je n’en tirais pas plus d’avantages non plus, j’avais craqué sur une fille une fois en première mais enfin compte, elle n’était pas ce qu’elle paraissait. Angélica qu’elle s’appelait, cheveux blonds avec une mèche de couleur foncée, des yeux marrons et une bonne paire de sein digne de mes plus grands fantasmes, un peu comme les personnages d’anime ecchi *. Une belle petite peste qui faisait partie des gens qui parlaient sur mon dos et qui sabotaient mes affaires. Elle était venue une fois me parler, car mon acné disparue et mon corps commençant à changer, je lui plaisais, elle joua de ses charmes mais je lui ai de suite mis gentiment tout ce qu’elle faisait dans mon dos auparavant et que je ne voulais pas d’une fille sophistiquée et qui se croit supérieur aux autres. Après y’avait eu aussi un joli jeune homme qui me paraissait bien : gentil, généreux et très plaisant à regarder. Cependant, on est sorti que l’instant d’une semaine, on ne se correspondait pas, lui était beaucoup trop enfantin, comprenait parfois les choses de travers, trop proche et moi beaucoup trop simple pour lui, je savoure chaque instant, je ne veux pas spécialement d’extra et je n’aime pas qu’on me réprimande sur des choses inutiles. On s’était disputé simplement parce que j’avais donné mon avis personnel sur un jeu et le film qui était sorti à la suite. Il n’était pas d’accord et m’a fait tout une comédie. On a réglé tout cela à l’amiable, étant chacun conscient de nos défauts et de nos différends.
Cette année-là, je me demandais sérieusement ce que j’étais, qui j’étais et si c’était normal d’aimer autant les filles que les garçons. D’aimer le basket au même niveau que le maquillage et autres accessoires. Je mettais déjà poser ces questions aux collèges et surtout les nuits de mauvais jours en seconde. Femme ou homme ? Je ne savais toujours pas, car je n’étais pas femme au point de sortir en robe et maquillé. Je n’avais pas non plus le physique de quelqu’un spécialement androgyne bien que oui j’ai plutôt un visage fin, mais mon style restait très soft. Cela m’est arrivé dans un supermarché qu’on me dise « excusez-moi jeune mademoiselle ». En réfléchissant bien, j’avais des gouts plutôt contradictoires comme vous aurez pu le remarquer.
Pour mes résultats, c’était plutôt de bons résultats, 13 en moyenne générale, j’avais beaucoup baissé mais bon c’est comme ça le lycée parfois. J’envisageai déjà d’être maçon et j’avais commencé un petit stage lors des vacances d’Halloween, mes nouveaux amis étaient déçus car ils avaient prévu de faire un petit camping et tout un petit programme sympathique. Pendant ce stage, j’ai rencontré une femme, très gentille, il s’agissait de ma formatrice : Thomas. Oui, elle s’appelait Thomas et elle était connue des grands chantiers, elle a même déjà été sur un building à New-York, à Tokyo y porter le matériel lourd et manager l’équipe. Une femme dans un métier d’homme me diriez-vous, encore une lesbienne. Eh bien figurez-vous que c’est l’une des personnes avec qui j’ai le plus parlé, elle m’a parlé de son cas et ce qu’elle a amassé jusqu’à maintenant à propos de ces choix et de sa façon d’être. Elle m’a dit « soit comme tu es, pourquoi un homme n’aurait-il pas le droit de pleurer ? De montrer ses faiblesses, avoir un gout pour les jolies choses ? Mon garçon, je pense que les coutumes du monde entier devraient évoluer sur le terme d’égalité. Pas seulement au niveau des droits, mais aussi sur la tolérance, une égalité morale des sexes. ». Je n’étais donc pas le seul dans cet embarras, ces mots et ces genres de conversations m’ont mené à dire la vérité à mes parents.
Thomas était déjà mariée et avait une fille de mon âge environ qui était dans mon lycée. Une très belle jeune fille ! La peau légèrement bronzée, des cheveux naturellement roux et ondulés jusqu’au milieu du dos et des yeux bleu-océan qui vous fusillent en un instant. La description d’une véritable déesse, comment ne l’avais-je pas remarqué plutôt ? Sans doute parce qu’elle entamait un bac général. Elle n’était pas seulement belle, elle avait l’esprit de sa mère, non caractériellement elle était beaucoup plus masculine que sa mère malgré les apparences. Une fille très intelligente dont j’ai eu la chance de rencontrer lors d’une invitation à dîner… Chez sa propre mère justement. On avait discuté, discuté, sans voir le temps passé et sans se douter de notre rapprochement rapide, elle s’approcha de moi et m’embrassa. Cette petite voleuse de baisé, est celle qui a volé mon cœur à jamais : ma femme.
C’était un conte de fée très amusant, bien qu’on se disputait de temps en temps, on continuait d’écrire notre amour grandissant. On se complète très bien même, encore aujourd’hui, la preuve on se travestit ensemble. Un drôle de couple que nous formons.
Un jour, j’ai tout avoué à mes parents, non au monde entier. A 21 ans j’ai su dire tout ce que j’avais sur le cœur. Ils m’ont pris comme un fou, je n’étais plus leur fils, non plus un homme ! Mon père m’avait giflé, maman pleurait énormément, puis il me jeta à la porte. Mes explications passivent, en commençant par un « voilà maman petit jusqu’au lycée je te piquais tes maquillages… » peut-être la plus stupide des façons d’aborder ce sujet. Le jour de mon anniversaire, j’avais cru avoir perdu mes parents.
La mère de Lydia m’avait accueilli à bras ouverts et tenté de raisonner mes parents en vains. Ne voulant pas non plus lui causer de problème, je me suis mis d’arrache-pied à trouver un travail et un appartement. Lydia aussi avait emboîté le pas, bien décider à ce qu’on vive ensemble. J’étais serveur et elle travaillait dans un centre radio. On s’est fait énormément demander auprès des personnes hypnotisées par nos charmes. Enfin surtout Lydia car c’est une femme ; le monde est injuste. On les repoussait cependant cela provoquait la jalousie dans notre couple. Les soirs d’été on aimait beaucoup faire l’amour, on s’imaginait des rôles entre homme et femme. Ce qu’elle peut être douce et piquante. C’est grâce à ses mains délicates que j’ai sues me réconcilier avec le sexe. Elle me fait craquer tout le temps dans le lit en léchant mon cou, mon torses et mes tétons. Vous trouvez ça drôle n’est-ce pas ? ‘’Oh mon dieu, cet homme aime se faire lécher les tétons ‘’ c’est ce que certains d’entre vous pourrez penser. Pourtant il s’agit d’une partie très érogène et sensible qui en la stimulant un peu pourrait très bien faire monter au galop plus d’un homme. Si cela vous fait rire, sachez que certains hommes apprécient d’avoir un doigt dans le rectum au moment de l’éjaculation, c’est un homme de 45 ans qui nous l’avait avoué lors de l’action du comité de promotion de la santé sexuelle. Personnellement, je n’ai jamais essayé bien que je ne déteste pas d’être pénétré et n’est aucune honte à ne pas vous le cacher. Après y’a des limites je pense, aux délires sexuelles et à la bêtise humaine en général comme celui qui avait écrit un article sur le fait qu’il y aurait des champs de fleurs sur la lune et des anges * ! Le pire c’est que la plupart y a cru…
Le monde, je ne le déteste pas loin de là. C’est juste qu’il y a tellement d’inégalités et de violences à tous les étages. Aujourd’hui je suis père de famille et mène une vie heureuse et épanouie avec ma femme. Je suis maçon, je passe mes journées à soulever des plaques, casser du béton et poser des briques. Je fais le ménage et la cuisine avec ma femme, l’année prochaine nous partons en voyage. On m’a même inscrit dans un théâtre où je peux facilement me déguiser en femme et me comporter comme telle sans soucis. Mes enfants n’ont aucun dérangement comme certains le pensent, ils vivent normalement et peu importe leurs décisions, leur mère et leur père seront toujours là pour eux. J’ai su entraver les moments difficiles, me suis souvent remis en question et j’ai travaillé dur pour mener une telle vie. On a investi dans plusieurs associations dont l’une étant contre la faim dans le monde, une autre contre la violence faites aux femmes, aux hommes et aux enfants mais surtout contre le sexisme et les stéréotypes. Je m’appelle Das, j’ai 35 ans, j’assume mon histoire et ne regrette rien de ce qui en découle.
Maintenant, qui voudrait oser me dire en face que je ne suis pas un homme ?
Petite note
Cette histoire aurait du être un poème en prose sur la thématique de l'égalité morale de l'homme et de la femme. J'ai décidé de l'appeler "SAD" en référence au nom du personnage principal de l'histoire que j'ai repris de l'univers Alyste dans "Marche Au Pas" d'Alys. Mais aussi parce que je me suis dit en écrivant "c'est vrai que c'est triste qu'un garçon doit forcément jouer au foot et la fille jouer à la poupée", donc "SAD" était pour moi le choix idéal. J'ai imaginé cet histoire avec un condensé de bribes de conversations que j'ai eu avec certaine personne et de mes propres connaissances (l'histoire du doigt vient vraiment du comité). J'ai entamé une autobiographie rapide car décrire chaque jour et tout me paraissait trop long et inutile à mon gout pour l'avancer du personnage mais aussi pour ma thématique. Puis je sais que beaucoup ne lise pas vraiment donc un format court et qui s'enchaîne était pour moi un bon choix. J'ai vraiment voulu mettre tout ce qui me passait par la tête sans trop philosopher (car je ne suis pas pro dans ce domaine) ou passer sur de la psychologie approfondie (j'aurais pu mais je pensai que cela aurait été ennuyeux). Ah et désolé pour les âmes sensibles pour les quelques passages parlant de sexe.