Fiche Technique
Genre : Aventure, Drame
Années de production : 2008 à 2011
Studio d'animation : Studio Pierrot
Réalisateur : Akira Iwanaga
Character designer : Minako Shiba
Compositeur : Kunihiko Ryo
Format : - LETTER BEE : 25 épisodes de 25 minutes
- LETTER BEE REVERSE : 25 épisodes de 25 minutes
Il s'agit de l'adaptation du manga éponyme de Hiroyuki Asada.
Synopsis
Lag Seeing est un jeune garçon abandonné qui a désormais un statut de simple colis. Il doit être livré par Gauche Suede, un Letter Bee. Durant leur voyage à travers le territoire inhospitalier d'Amberground, Lag voit en Gauche un modèle et un exemple à suivre. Il se destine alors à devenir lui aussi un Letter Bee.
Visuels
Avis
Au début, ne connaissant Pierrot qu'à travers ses animes à rallonges Naruto et Bleach, j'me suis dis que ce pouvait être intéressant de voir de quoi ce studio est capable pour un anime plus modeste. Niveau chara, j'ai eu l'impression de voir un remake des Bisounours, c'est lisse, plat, bizarre quelques fois (Niche quoi). Le peu de personnages qui ont vraiment la classe ne font que quelques rares apparitions. Pour l'animation et la qualité générale des dessins, pour peu que vous connaissiez Pierrot, dites-vous que c'est encore pire que d'habitude. Le studio a la fâcheuse tendance de réaliser des épisodes très inégaux au niveau de leur qualité technique. Par exemple, on passe parfois d'un pur chef d’œuvre à un storyboard colorié pour Bleach. Là, on reste bloqué au statut de merde intergalactique (bien qu'il y ait toujours des variances). GG Pierrot. Pour les décors, on peut dire sans trop de risques que c'est bien eux qui nous donnent visuellement une idée de l'originalité de l'œuvre. Bien que très vides, ils n'en restent pas moins d'assez bonne qualité, Pierrot n'a sans doute pas encore trouvé le moyen de gâcher cet aspect du manga original. Pour ce qui est de la 3D et du monster design, je crois qu'on va faire ça rapidement : vomitif inside.
Niveau son, ça fait une paye que j'ai vu cet anime, aussi je me souviens absolument pas de ce que donne sa bande son. Par contre, si il y a bien quelque chose dont je me souviens, c'est la qualité dégueulasse des génériques. Pierrot, contrairement à d'habitude, n'a fait aucun effort pour nous pondre des génériques de qualité. Pire ! La composition de ces génériques est totalement hasardeuse : on enchaine les plans sans intérêts et mal foutus sans aucune logique ou synchronisation avec la piste sonore qui ne m'a pas laissé un souvenir particulièrement agréable non plus.
Nan mais jusqu'à quel point le studio voulait-il plomber l'œuvre ?
Pour ce qui est du scénario. En dehors, des premiers et derniers épisodes, abandonnez l'idée d'avoir une trame réfléchie, intelligente et attachante. C'est du Pokemon pur et simple ! À peine bon à divertir les plus jeunes ! Le héros est une tête à claques, les protagonistes sont chiants, moches et avec un background aussi développé que la pilosité de mes doigts de pied. Autant vous dire que j'ai fait chauffer l'avance rapide. Quand j'ai vu que la seconde saison suivait le même principe, j'ai décidé d'abandonner l'idée de le continuer, faut pas déconner.
On nous sort un anime avec un potentiel de fou et déjà que le studio cherche à le plomber, l'œuvre originale semble elle aussi s'auto-flageller. Quoique, c'est pas dit que les épisodes chiants soient l'œuvre de Hiroyuki Asada, mais plutôt celle de Pierrot (alias le studio aux HS merdiques).